Pavel Durov, connu pour avoir cofondé Telegram, vient de dévoiler un projet qui va donner un nouveau souffle à l’intelligence artificielle décentralisée. Ce réseau, nommé Cocoon, s’appuie sur The Open Network (TON), une blockchain indépendante liée à Telegram. L’idée est simple : offrir aux utilisateurs une IA capable de fonctionner sans sacrifier la confidentialité de leurs données, un vrai changement par rapport aux plateformes centralisées actuelles.
Concrètement, chacun pourra prêter la puissance de calcul de son GPU pour alimenter ce réseau, en échange de Toncoin, la monnaie native de TON. Durov insiste beaucoup sur cette liberté numérique retrouvée, face à la tendance croissante à la surveillance et à la perte de contrôle sur nos données. Il ne s’agit pas juste d’un coup de com’, mais d’une réponse à un besoin réel chez ceux qui veulent que leur vie numérique reste leur affaire.
Cette initiative arrive à un moment où la question de la souveraineté des données dans l’intelligence artificielle est sur toutes les lèvres. En décentralisant le traitement, Cocoon vise à éviter les risques de censure et de manipulation que posent les modèles centralisés. Une technologie qui se veut à la fois sécurisée et respectueuse des libertés individuales.
Comment Pavel Durov imagine-t-il un réseau d’intelligence artificielle décentralisé sur TON ?
Si on regarde le paysage actuel de l’intelligence artificielle, on observe clairement une domination des plateformes centralisées, où la gestion et le contrôle des données sont totalement concentrés entre les mains de quelques géants. Pavel Durov, connu pour avoir cofondé Telegram, a annoncé récemment un projet intéressant qui promet de remettre un peu d’équilibre dans tout ça. Son idée ? Construire un réseau d’intelligence artificielle décentralisée sur The Open Network (TON), une blockchain indépendante intimement liée à Telegram. Cette plateforme va permettre aux utilisateurs de garder la main sur leurs données tout en participant à des tâches d’IA, notamment grâce à la puissance de calcul de leurs GPU.
C’est un concept assez fascinant puisqu’il va à l’encontre du paradigme traditionnel, où les données sont exploitées sans trop d’égard pour la confidentialité. Durov insiste beaucoup sur la préservation des « libertés numériques », à une époque où ces libertés semblent fondre comme neige au soleil. En échange de la mise à disposition des ressources informatiques, les participants toucheront des récompenses en Toncoin (TON), la cryptomonnaie native de la blockchain TON. Ce schéma encourage une participation active tout en limitant le pouvoir des géants centralisés, ce qui est une approche vraiment nouvelle dans le domaine de l’IA.
Quels sont les avantages d’un système d’intelligence artificielle basé sur une blockchain décentralisée ?
Passer par une blockchain comme TON pour développer et exécuter des modèles d’intelligence artificielle décentralisés ouvre plusieurs perspectives qu’on ne voit pas souvent dans les architectures classiques. Les points forts suivants ressortent particulièrement :
- Protection des données personnelles : en évitant de centraliser les informations, chaque utilisateur conserve la maîtrise de ses données sensibles, limitant fortement les risques de fuite ou d’exploitation abusive.
- Transparence et traçabilité : la blockchain conserve un registre immuable des opérations, ce qui signifie qu’il est possible de vérifier l’authenticité et la provenance des résultats générés par l’IA.
- Résilience face à la censure : sans point de contrôle unique, les tentatives de manipulation ou de suppression d’informations par des entités externes sont grandement compliquées.
- Répartition des ressources : les utilisateurs peuvent mutualiser la puissance de leurs processeurs graphiques pour faire tourner les algorithmes, recevant ainsi des récompenses en Toncoin, ce qui incite à une participation massive.
Ce type de projet respire la volonté de donner plus de pouvoir et d’autonomie aux utilisateurs. C’est surtout une réponse concrète aux inquiétudes récentes sur la manipulation de données ou la diffusion biaisée d’informations, un sujet très discuté dans le monde de l’IA et de la blockchain à l’heure actuelle.
Pourquoi la décentralisation de l’IA est-elle parfois préférée à un modèle centralisé ?
Tu te demandes peut-être pourquoi on parle tant de décentralisation, surtout dans un domaine aussi complexe que l’intelligence artificielle ? Eh bien, la centralisation concentre les données et les processus informatiques dans peu d’endroits, ce qui pose quelques soucis qu’on ne peut ignorer :
Premièrement, les bases de données centralisées deviennent des cibles privilégiées pour les cybercriminels. Un gros « casse » informatique dans ces structures peut déboucher sur des fuites massives de données personnelles, comme l’ont montré plusieurs incidents récents. Deuxièmement, quand une seule entité contrôle l’algorithme, elle peut modifier ou manipuler discretos les résultats de l’IA, influençant l’opinion publique au profit de ses intérêts. Ce genre de pratiques menace la confiance que les utilisateurs accordent aux systèmes.
Du coup, la décentralisation intervient comme une alternative pour « casser » ce monopole. En distribuant le contrôle et la gestion des données entre plusieurs acteurs, on limite les risques de piratage et la censure des contenus, tout en renforçant la transparence. Cela explique finalement pourquoi Pavel Durov mise sur un réseau d’IA sur la blockchain TON, une technologie certe technique mais qui s’aligne parfaitement sur ces préoccupations citoyennes.
Comment les utilisateurs peuvent-ils participer activement au réseau d’IA Cocoon sur TON ?
Le nouveau réseau baptisé Confidential Compute Open Network (Cocoon) propose un modèle stimulant pour ceux qui ont un peu de matos informatique sous la main. Grâce à ce projet, chacun peut mettre en commun la puissance de calcul de ses unités graphiques (GPU) pour faire tourner des tâches d’intelligence artificielle. En retour, ils reçoivent des Toncoins, ce qui offre une forme d’incitation économique concrète. Plutôt motivant, non ?
Concrètement, cela veut dire que des milliers voire des millions de participants peuvent s’allier dans ce réseau, offrant une puissance de traitement décentralisée. On ne parle plus d’une ferme de serveurs contrôlée par un acteur unique, mais d’une multitude d’acteurs répartis géographiquement. Cette répartition permet aussi une robustesse plus élevée, car le système ne dépend pas d’une seule machine ou d’un seul centre de données.
De plus, cette voie ouvre la porte à plus de respect des données privées, puisque chaque utilisateur conserve la souveraineté sur ses propres informations. Si tu veux creuser un peu plus ce sujet, jette un œil à cet article sur l’intelligence artificielle cryptographique et les investisseurs qui te donnera une idée plus précise des enjeux autour de la décentralisation.
Quels sont les risques évités par la blockchain dans l’intelligence artificielle décentralisée ?
Dans ce contexte, il est utile de comprendre comment la blockchain agit comme un bouclier contre certains dangers que l’IA peut engendrer lorsqu’elle est centralisée. Un des principaux problèmes, comme l’a souligné David Holtzman du projet Naoris, est la vulnérabilité des serveurs centralisés à de larges attaques informatiques. Ces bases de données massives deviennent de vraies cibles pour les hackers, ce qui n’est jamais rassurant pour les utilisateurs.
Un second risque majeur est la manipulation des algorithmes, phénomène difficile à détecter quand il s’opère en coulisses. Une entreprise détentrice de la technologie peut transformer silencieusement son IA pour influencer la perception publique ou censurer certaines informations. C’est là que la technologie blockchain entre en piste avec son registre immuable, qui garantit la traçabilité des données et la vérification des actions en temps réel. Ainsi, chaque interaction avec le système est enregistrée dans un grand livre infalsifiable, ce qui empêche les altérations non autorisées et permet de retracer l’historique complet.
| Risques liés à l’IA centralisée | Solutions offertes par la blockchain décentralisée | Éléments sécurisés |
|---|---|---|
| Fuite de données sensibles via piratage | Données fragmentées et stockées de manière distribuée | Confidentialité |
| Manipulation discrète des algorithmes | Traçabilité inaltérable grâce au registre immuable | Transparence |
| Censure et contrôle de l’information | Absence de point unique de contrôle | Liberté d’expression |
Bref, la blockchain ne fait pas que stocker des données : elle sert également à garantir que ces données restent fiables et lisibles, ce qui rassure les utilisateurs soucieux de leur identité numérique.
Conclusion
Pavel Durov ouvre une nouvelle page avec ce réseau d’intelligence artificielle décentralisée bâti sur la blockchain TON. Ce projet mêle habilement confidentialité des données et collaboration entre utilisateurs, notamment grâce à la mise à disposition des ressources informatiques via leurs GPU. On sent une approche où chaque participant peut contribuer sans craindre la surveillance ou la manipulation par des entités centralisées.
Ce qui ressort vraiment, c’est cette volonté de redonner aux individus la main sur leur liberté numérique. En choisissant la décentralisation, Durov invite à repenser l’IA sous une forme plus transparente, où personne ne détient le pouvoir absolu sur les informations. C’est un appel à un futur où sécurité et authenticité des données sont garanties, en évitant les dérives qu’entraîne souvent la centralisation.
Qu’est-ce que le réseau d’IA décentralisé Cocoon ?
Le réseau d’intelligence artificielle décentralisé Cocoon est un projet présenté par Pavel Durov, cofondateur de Telegram. Il vise à offrir aux utilisateurs un accès à des services d’IA tout en garantissant la confidentialité de leurs données. Construite sur The Open Network (TON), une blockchain layer-1 indépendante, Cocoon permet d’utiliser la puissance de calcul des GPU des utilisateurs, contre rémunération en Toncoin (TON). Ce modèle s’oppose aux solutions centralisées où les données sont stockées sur des serveurs uniques, exposant la vie privée à des risques de piratage. En déployant une IA décentralisée, Cocoon promet de préserver la liberté numérique en limitant le contrôle des géants technologiques sur les données et les algorithmes.
Pourquoi la décentralisation de l’IA est-elle importante ?
La décentralisation de l’intelligence artificielle limite la concentration du pouvoir entre les mains de quelques acteurs majeurs. Cela réduit les risques de manipulation de données ou de biais algorithmique imposés par des fournisseurs d’IA centralisés. En outre, la protection de la vie privée est renforcée : les utilisateurs contrôlent mieux leurs informations personnelles, évitant leur exploitation abusive. La blockchain, utilisée par Cocoon, garantit un enregistrement transparent et infalsifiable des données. Ainsi, il devient possible de vérifier la provenance des données et la fidélité des traitements, prévenant la censure ou la falsification silencieuse. Cette approche soutient également la lutte contre la perte progressive des libertés numériques.
Comment fonctionne la rémunération avec Toncoin dans Cocoon ?
Dans le réseau Cocoon, les utilisateurs mettent à disposition la puissance de leurs unités de traitement graphique (GPU) pour effectuer des calculs nécessaires au fonctionnement de l’IA. En contrepartie, ils reçoivent des Toncoins (TON), le token natif de The Open Network. Ce système incite à la participation active au réseau en valorisant la contribution matérielle des utilisateurs plutôt que de dépendre uniquement de serveurs centralisés coûteux. Cela crée un modèle économique durable et équitable, tout en renforçant la décentralisation de la puissance de calcul nécessaire au fonctionnement d’une IA sécurisée et respectueuse de la vie privée.
Quels risques l’IA centralisée fait-elle peser sur la cybersécurité ?
L’intelligence artificielle centralisée concentre un volume très important de données utilisateurs sur des serveurs uniques, ce qui les rend particulièrement vulnérables aux attaques informatiques et aux fuites massives d’informations. Ces bases de données deviennent donc des cibles privilégiées pour les cybercriminels. De plus, les fournisseurs fournissant des IA centralisées peuvent modifier leurs algorithmes subtilement pour influencer l’opinion publique ou diffuser des informations biaisées sans que les utilisateurs ne s’en rendent compte. La technologie blockchain permet d’éviter ces dérives en assurant une traçabilité complète et une vérification de l’intégrité des données et des décisions algorithmiques.
Comment la blockchain sécurise-t-elle les données de l’IA ?
La blockchain joue un rôle majeur dans la protection des données au sein des réseaux d’IA décentralisés comme Cocoon. Grâce à son registre infalsifiable et distribué, elle garantit que toute donnée générée ou utilisée par l’IA est enregistrée de manière transparente et non modifiable. Cela crée une preuve numérique vérifiable en continu, qui confirme l’origine et la chaîne de conservation des informations. Ce mécanisme prévient la manipulation, la censure ou la falsification des données, apportant une confiance accrue dans les résultats produits par l’IA. Pour mieux comprendre comment la blockchain sert le bien commun dans le domaine technologique, vous pouvez consulter cet article dédié sur la blockchain comme bien commun.
Pavel Durov, le cofondateur de l’application de messagerie Telegram, a récemment dévoilé un projet révolutionnaire dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA) : un réseau d’IA décentralisé nommé Confidential Compute Open Network, ou Cocoon. Ce réseau sera construit sur The Open Network (TON), une blockchain layer-1 indépendante étroitement associée à Telegram, offrant une nouvelle dimension à la manière dont les IA peuvent être utilisées tout en respectant la confidentialité des utilisateurs.
Lors du Blockchain Life 2025 Forum à Abou Dhabi, Durov a expliqué que ce réseau permettrait aux utilisateurs d’offrir la puissance de calcul de leurs unités de traitement graphique (GPU) pour alimenter la plateforme Cocoon. En échange, ils recevraient des Toncoin (TON), le token native de la blockchain TON. Cette approche décentralisée répond à une préoccupation majeure : éviter que les données des utilisateurs ne soient compromises ou centralisées par de gros fournisseurs qui pourraient en abuser ou censurer des informations. Selon Durov, la préservation de la liberté numérique passe par la réduction de ces monopoles centralisés dans l’IA, afin de contrer la perte progressive de nos libertés numériques sur les deux dernières décennies.
La décentralisation des modèles d’IA est un enjeu crucial souligné par de nombreux experts du secteur blockchain et crypto, en raison des risques associés à la confidentialité et à la cybersécurité. Le stockage massif des données utilisateur sur des serveurs centralisés en fait une cible privilégiée pour les attaques informatiques et les fuites de données, comme alerte David Holtzman, directeur de la stratégie du protocole de sécurité décentralisée Naoris. De plus, certains fournisseurs d’IA centralisés pourraient modifier leurs algorithmes ou manipuler les données en temps réel afin d’orienter ou d’influencer l’opinion publique, sans que les utilisateurs ne s’en rendent compte.
La technologie blockchain, grâce à son registre décentralisé et infalsifiable, apporte une réponse à ces menaces. En enregistrant les données générées par l’IA de façon immuable et transparente sur la blockchain, il est possible de garantir leur authenticité, leur traçabilité et de prévenir toute altération frauduleuse. Cette innovation ouvre ainsi la voie à une IA plus éthique, sécurisée et respectueuse de la vie privée, en phase avec les besoins croissants des utilisateurs pour plus de contrôle sur leurs données personnelles.
Pour en savoir plus sur l’intersection entre les cryptomonnaies et l’intelligence artificielle, et comprendre comment investir dans ces technologies émergentes, vous pouvez consulter ces ressources :
- Cryptomonnaies et intelligence artificielle
- Investir dans les cryptomonnaies IA
- Défis des cryptomonnaies liées à l’intelligence artificielle
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Sources
- Pavel Durov. « Pavel Durov announces Confidential Compute Open Network built on TON ». Blockchain Life Forum, 2025-02-15. Consulté le 2025-04-27. Consulter
- David Holtzman. « The security risks of centralized AI models ». Naoris Protocol, 2024-11-30. Consulté le 2025-04-27. Consulter
- Institut National de la Recherche en Informatique et en Automatique (INRIA). « Blockchain et confidentialité des données ». INRIA, 2024-05-10. Consulté le 2025-04-27. Consulter
Source: fr.tradingview.com
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